Le sevrage : bien s'y préparer, 6 conseils pour l’aborder sereinement

Le sevrage : bien s'y préparer, 6 conseils pour l’aborder sereinement

Vue d'ensemble

Le lait maternel est l’aliment idéal du nourrisson, et l’OMS recommande d’allaiter exclusivement votre bébé jusqu’à 6 mois. Mais vous pouvez avoir envie ou besoin d’arrêter l’allaitement, pour passer au biberon. Et cette grande étape du sevrage n’est pas toujours évidente... ni pour vous, ni pour votre bébé ! Alors voici nos meilleurs conseils pour le vivre au mieux. 

 

 

1. Franchir cette étape en douceur et à son rythme

Surtout pas de bousculade, ni de changement brutal ! L'important est d'y aller de manière progressive

Ne vous forcez pas : si vous ne vous sentez pas de sevrer votre bébé tout de suite, mais que vous devez reprendre le travail par exemple, vous pouvez tirer votre lait (si votre crèche ou nounou le permet) ou bien passer sur un allaitement mixte. Le but est de trouver le bon équilibre. 

Et comme c’est un petit bouleversement dans la vie de votre bébé, veillez bien à garder le même comportement que d’habitude. Même si vous ne lui donnez plus le sein, continuez de lui faire des petits bisous et de lui dire des mots doux, comme vous le faisiez. 

En cas de doutes ou questions, rapproche-vous de votre médecin ou votre pédiatre, ils sont les plus à même de vous accompagner dans cette étape importante.

 

 

2. Suivre un emploi du temps des tétées et anticiper

Essayez d’habituer votre bébé au biberon avant de commencer le sevrage : proposez-lui de temps en temps votre lait tiré pour qu’il prenne goût à la tétine. Si vous devez sevrer bébé car vous allez retourner travailler, sachez qu’il faut prévoir 2 à 3 semaines pour qu’il prenne ses nouvelles habitudes. Commencez par remplacer la tétée la moins “productive”, souvent celle de la fin d’après-midi, par un biberon de lait infantile. Puis attendez 4 à 5 jours avant de remplacer la deuxième tétée, et ainsi de suite. Par exemple :

Jour J : je remplace une tétée

Jour J +5 : je remplace tétées

Jour J +10 : je remplace 3 tétées

Jour J +15 : je remplace 4 tétées

  Jour J +20 : je remplace tétées

emploi du temps des tétées

Source : https://www.modilac.fr/actualites/bien-reussir-le-sevrage

 

3. Ne pas s’inquiéter des petits contre-temps

Il se peut que bébé repousse le biberon. Mais pas de panique ! N’insistez pas et renouvelez l’expérience plus tard. Sinon, pour l'aider, vous pouvez réchauffer la tétine sous l'eau chaude. Cela lui rappellera la sensation de votre sein. Et ne vous inquiétez pas s’il saute un biberon, il mangera quand il aura faim, faites-lui confiance il vous le fera savoir. Pas de stress non plus si son transit change ! Il faut 8 à 10 jours à son système digestif pour s’habituer au changement.

 

4. Prendre soin de soi

Le sevrage n’est pas qu'un bouleversement pour bébé, c'en est un pour vous aussi. Petit à petit, votre production de lait va diminuer mais cela peut prendre un peu de temps et il se peut que vos seins soient durs et douloureux

Pour les soulager, accordez-vous du temps pour les masser en mouvements circulaires. Et s’ils sont vraiment trop gonflés, vous pouvez essayer de les vider un peu en les pressant sous l'eau chaude de la douche ou en trempant votre mamelon dans un verre d'eau tiède. (Attention à ne pas vous brûler !) Par contre, nous vous conseillons d'éviter le tire-lait qui stimulerait la lactation. 

Enfin, si vous vivez mal cette période, n’hésitez pas à en parler autour de vous : au Papa, à vos amies, votre maman (et oui, elle l’a vécu aussi !), à d’autres mamans, ou même à des professionnels (médecin, sage-femme, psys, etc…). N’oubliez pas : Maman heureuse, Bébé heureux ! 

 

5. Mettre Papa à contribution

Si vous n’êtes pas Maman solo, vous avez Papa pour vous aider et le sevrage est justement l’occasion pour lui de développer son lien affectif avec bébé. Et quel bonheur de le voir partager ce moment avec son bébé.  D’ailleurs c’est bien si c’est lui qui donne le biberon, bébé se demandera moins pourquoi il n’a pas le droit au sein. 

 

6. Bien choisir son lait infantile

Le mieux est de demander conseils à votre médecin qui saura vous aiguiller vers la meilleure formule pour votre bébé. Par exemple, le lait infantile Doucéa 2ème âge est intéressant pour plusieurs raisons :

  • Il est le premier en France à bénéficier de la lactoferrine, deuxième protéine du lait maternel
  • Il est fabriqué en France
  • Il est sans huile de palme


Et bien sûr il contient tout ce dont Bébé a besoin pour son bon développement, comme l'exige la réglementation

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